Pour les romains, la nourriture, c’est la vie ! Venez découvrir la gastronomie et les habitudes culinaires des romains.

A colazione – la gastronomie cela commence dès le matin, pour les italiens.

Très peu de petit déjeuner chez soi, cela se passe rapidement au bar du coin de la rue :

collation légère faite de cappuccino et cornetto au comptoir. Le cornetto n’est pas pur beurre, mais souvent parfumé à la fleur d’oranger.

Le café, un incontournable de la gastronomie italienne

Durant la pause matinale, les romains sont friands de caffè ristretto (serré) qui contient moins de caféine. En réalité à chaque fois que l’on rencontre quelqu’un, on se délecte de ce nectar au bar d’en face. C’est d’ailleurs rare de voir des machines à café, dans les lieux de travail.

Pour avoir un café moins amer que le ristretto, sans qu’il soit délayé : demandez le lungo mais surtout pas l’americano, qui porte bien son nom. 

Si vous voulez jouer au vrai amateur, il faudra le boire « al vetro » (c’est-à-dire dans un petit verre) car ainsi, il restera à bonne température. Les tasses sont d’ailleurs réchauffées à la vapeur avant de vous servir pour cette raison.

Évidemment, on trouve de nombreux choix de ses dérivés :

  • mini cappuccino au chocolat
  • caffè corretto arrosé de sambuca (liqueur d’anis) ou de brancamenta (liqueur menthe).

 N.b : Gare à qui prend un cappuccino après 12h, on vous attribuera de suite l’étiquette du touriste ! Pour les enfants, ce sera la classique pizza rossa, en casse-croûte matinale, pizza sans autre condiment que la tomate.

A pranzo

Pour déjeuner, on se rend chez l’Alimentari où l’on vous propose des sandwiches préparés sur le moment avec ce que vous souhaitez : pizza blanche ou focaccia à la mortadella, jambon mozzarella ou provolone (fromage). C’est tout simple, mais aussi de la gastronomie.

Cependant pour ceux qui souhaitent faire une réelle pause, l’idéal ce sont les Tavole calde, self-service avec des  plats chauds, l’indétrônable pasta , légumes et viandes.

Pour les pressés

On avale au vol, une pizza al taglio (une part au poids) ou au bar, un des tramezzini au thon et aux tomates, au salami et à l’œuf ou encore au poulet mayonnaise. Le tramezzino, mot inventé par l’écrivain Gabriele d’Annunzio, est tout simplement …un sandwich de pain de mie sans croûte !

A Cena

Le soir, certaines familles encore respectent la tradition de l’antipasto, le primo, secondo e le dolce

Les entrées sont multiples (charcuterie, olives, fromages), le primo est toujours un plat de pâtes ou de riz et l’on poursuit avec des plats de viande ou de poissons accompagnés des contorni : soit de la salade ou légumes (chicorée, artichauts, épinard)  et l’on termine ce repas gargantuesque par le dessert : moment où l’on est heureux de voir que ce sont … des fruits !

De tout manière dans les restaurants, nous les français qui avons la bouche sucrée, nous sommes toujours surpris de voir qu’il y a peu de variété de desserts. Certains comme la zuppa inglese, ont même disparus des menus de la ville.

Les expatriés savent souvent dressés la liste des desserts avant le serveur : tiramisù, crème caramel, panna cotta, sorbetto al limone…. Ils n’ont que l’embarras du choix…

Les liqueurs, le passage obligé pour mettre fin à ce repas copieux

Tout italien qui se respecte, après avoir englouti ces nombreux plats, se donnera bonne conscience en s’accordant une liqueur :

  • vecchia romagna (genre cognac)
  • amaro
  • mirto
  • limoncello
  • grappa

La sacro-sainte pizza

La tradition veut qu’une fois par semaine,  l’on se trouve entre amis pour la sacro-sainte pizza. Attention, si vous êtes l’habitué de la Margherita, vous avez signé à vie. C’est rare que l’on se tourne vers quelques curiosités.  

Avant de déguster la pizza romaine classique à pâte fine et croquante,  il est de bon ton de choisir quelques fritti :

  • fritto di baccala beignets de morue
  • fior di zucca beignets de fleur de courgette
  • suppli croquette de riz à la tomate frite ….

Pas de vin en cette occasion, les romains se désaltèrent à la bière. Ce ne sera pas le cas, en revanche, pour un plat de pâtes ou de viande, où le vin trône sur les tables. Pour clore ce festin, il y a le choix entre les traditionnelles liqueurs: amaro, mirto et limoncello.

Le dimanche

Dans les années 80 encore, partita oblige, rendez-vous au stade à l’heure du repas dominical. Pour joindre l’utile à l’agréable, les familles prévoyaient également d’y faire les devoirs des enfants sur leurs genoux …

Aujourd’hui un dimanche « comme dieu l’ordonne » selon la fameuse expression italienne, un repas de viande dont les fettucine al ragù  s’accompagne constamment des délicieuses pastarelle pleines de couleur : choux à la crème, éclair au chocolat, souvent alcoolisées.

  • zuppa inglese = les premières recettes de ce dessert apparaissent à la fin du XIXe siècle en Émilie-Romagne. Ses origines remonteraient au XVIe siècle, lorsque les ducs d’Este demandèrent à leurs cuisiniers de reproduire le trifle anglais qu’ils avaient goûté à la cour de la reine Elisabeth. Il  est préparé à base de biscuits à la cuillère trempés dans de l’alkermès et disposés en alternance avec des couches de crème pâtissière, dont une partie parfumée au chocolat noir.
  • mirto = la liqueur de myrte est très populaire en Sardaigne, obtenue par macération alcoolique de baies de myrte ou d’un mélange de baies et de feuilles. Dans l’acception courante du terme, la liqueur de myrte est le résultat de la macération de baies pigmentées mûres. est le résultat de la macération de baies pigmentées mûres.
  • amaro = sa saveur est généralement amère et sucrée et obtenu par macération d’herbes, racines, fleurs, écorces, zestes d’agrumes et autres épices dans de l’alcool, additionnés de sirop de sucre et affinés dans des fûts, mais peuvent être en partie aromatisés avec des huiles essentielles.

Où déguster ces délices de la gastronomie italienne

Pour préparer de bons petits plats, voici le site d’Eleonora Galasso.